VOYAGE NATURE

Comme promis hier, je vous emmène aujourd'hui faire un tour dans le Aubin du temps de la révolution industrielle.

Aux XIXème siècle, l'exploitation minière et la sidérurgie façonnent les nouveaux paysages d'Aubin.

On le voit déjà sur le blason de la ville (ici une céramique aperçue sur un mur) sur lequel figurent le pic et le marteau ainsi que la lampe du mineur.

Voici l'ancien plateau des forges

avec  au fond les deux cheminées restantes, 

et qui dressent encore fièrement leur tête ouvragée

A été conservé aussi, l'ancien siège de la direction et des bureaux administratifs des Acieries et Forges du Gua, surnommé "les arcades"

Sur ce site eut lieu en 1869, une tragique fusillade contre les ouvriers en grève, (17 morts, 22 bléssés) rappelée ici par un mémorial

Juste en dessous a été créé le plan d'eau du Gua

De cette époque date aussi l'école Jules Ferry, construite sous l'impulsion du directeur des mines, et qui fonctionne toujours aujourd'hui.

Ainsi que l'église de N.D du Gua qui se singularise par sa charpente en fonte et acier coulé, juste en face des acieries.

Les cheminées, l'école et l'église sont inscrites aux "Monuments Historiques".

Bises et à +

Cransac, tout petit village, a pris son essor à compter des années 1830, quand le bassin houiller de Decazeville devint le plus grand centre minier du sud de la France. L'habitat de Cransac se présente donc comme dans de nombreuses villes ouvrières, sous la forme d'un village-rue, avec des immeubles batis de façon continue le long d'une rue, à proximité du lieu de travail. Mais la fermeture des mines en 1963, transforment ces rues bouillonnantes de vie en rues presque désertes.  

Heureusement, comme nous l'avons vu il y a quelques jours, (http://voyage-nature.over-blog.com/article-thermes-de-cransac-105085159.html le village a repris une certaine activité avec l'ouverture des thermes.

Mais malgré tout, de nombreux commerces avaient fermé, et n'ont pas ré-ouvert. Et, je ne sais si c'est pour cacher ces plaies ou pour égayer les rues, mais plusieurs vitrines se sont transformées en tableau:

Ici, un jardin floral d'une ancienne boutique de fleuriste sans doute,

avec son reflet dans la vitrine d'en face

Un peu plus loin, une ancienne poissonnerie peut être

Là un bureau de tabac laisse partir sa dernière cliente

sous le regard d'un voisin curieux

La c'est un amoureux des corridas qui a orné sa boite aux lettres pour égayer la tournée du facteur.

J'ai bien aimé, même si celà ne remplace pas une vraie boutique, avec son commerçant et ses clients.

Bises et à +

Sherry nous demande cette semaine, pour son CASSE_TETE_DE_LA_SEMAINE, ce qui nous ferait plaisir?

Ma réponse devrait être:

LES VOYAGES

En effet, avec ma femme nous avons eu la chance de pouvoir voyager et visiter La Réunion,

L'ile Maurice,

Le Pérou,

Le Honduras,

Le Maroc,

Le Sénégal

La Thailande,

Le Canada,

sans parler des voyages en camping car que nous avons pu faire en France, du nord au sud, d'est en ouest, et jusqu'en Corse, ainsi qu'au Portugal, en Espagne, en Italie, en Autriche.

Depuis trois ans nous sommes à la retraite, et nous avions des projets plein la tête pour d'autres voyages.
Mais malheureusement, depuis quelques années, ma femme a des problèmes de santé.

Alors,  aujourd'hui, ce qui me ferait plaisir, c'est qu'elle retrouve sa santé pleine et entière.

Bises et à +

Hier je vous disais que la spécificité des cures de Cransac était qu'elles étaient à base de gaz et non pas d'eaux ou de boues comme la plupart des cures thermales.

Voici un panneau à l'entrée de l'établissement thermal  qui vous montre une coupe géologique explicative du "puech que ard", la montagne qui fume:

Ces gaz, captés en haut de la montagne, sont acheminés vers l'établissement thermal via de grosses canalisations:

Ensuite sur un des sentiers parcourant la région, j'ai découvert cet autre panneau qui nous informe qu'on peut apercevoir à l'occasion d'une balade, des fumerolles:

Curieux comme je suis, j'ai bien évidemment cherché ces fumerolles; et vous savez quoi??? j'en ai trouvé une!!!

Voilà la bouche de la fumerolle

Sous l'effet de la chaleur des gaz qui  s'échappent, l'herbe environnante est sèche

Il est vrai que les fumerolles étaient très très légères, si bien que j'ai eu beaucoup de mal à en immortaliser une:

Ici on en devine une plus qu'on ne la voit:

Alors je vous mets ci dessous une photo du net, qui vous en montre une magnifique.

Voilà pour cette curiosité de la nature.
Bises et à + 

Samedi, dans mon CASSE_TETE_DE_LA_SEMAINE, je vous disais que mes 3 photos avaient été prises dans le même village. 

Comme on m'a demandé de quel village il s'agissait, je viens vous le présenter avec d'autres photos.

Il s'agit du village de "Urdos", le premier village français pour les voyageurs arrivant d'Espagne par le col du Somport, et ancien poste frontière.

La route monte de la vallée

vers le col du Somport tout là haut

Urdos était aussi une ancienne gare de la voie ferrée Pau-Canfranc

Les deux premières photos vous montrent la route nationale qui traverse le village; mais, quelques mètres en dessous se trouve le vieux village

et ses petites ruelles (ici, l'ancienne route "internationale")

et son étonnant passage couvert construit comme un pont au dessus de la rue, reliant deux maisons entre elles.

Il y a aussi l'église Ste Marie Madeleine

Le village est également situé sur un des chemins de St Jacques de Compostelle, avec donc, son gîte

ses attaches pour les chevaux des pélerins

et son menu adapté

Et c'est donc dans ce village que j'ai trouvé la fameuse "porte de sherry" que je vous présentais  samedi

Autre particularité que j'ai remarqué dans le village: les anciens fours transformés en boite aux lettres:

C'est aussi dans ce village que je me demandais d-ou-venais-le-vent

Voila pour ce beau village de la vallée d'Aspe

Bises et à +